Qui nous sommes – Plaidoyer Républicain https://plaidoyer-republicain.fr Wed, 03 Jan 2018 11:02:43 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.3 56743480 Propos indignes : l’élue de Talant (21) doit démissionner ! https://plaidoyer-republicain.fr/propos-indignes-lelue-de-talant-21-doit-demissionner/ https://plaidoyer-republicain.fr/propos-indignes-lelue-de-talant-21-doit-demissionner/#comments Thu, 22 Oct 2015 08:34:29 +0000 https://plaidoyer-republicain.fr/?p=969 ...lire la suite ]]> Commentaire Cardis-Meyer

Communiqué de presse du 22 octobre 2015

C'est une information qui était restée inaperçue depuis plusieurs jours. Le 14 octobre dernier, sur les réseaux sociaux, Mme Marie Ange Cardis-Meyer s'est fendue d'un commentaire pour le moins scandaleux. Réagissant à la "Une" du magazine Valeurs Actuelles consacrée à Christiane Taubira, l'adjointe au maire de Talant (21) a en effet déclaré au sujet de la Garde des Sceaux "Qu'elle reparte déjà dans sa brousse, les lianes l'attendent !".

Ces propos sont indignes d'une citoyenne, qui plus est élue de la République. À l'heure où le repli sur soi, le déferlement de haine et la peur de l'autre envahissent nos vies, il est intolérable de lire de telles choses de la part de quelqu'un dont on attend une déontologie sans failles de part sa fonction. Parce que porter haut l'étendard républicain implique de respecter ses principes, Mme Cardis-Meyer doit dès à présent démissionner. Elle ne peut rester l'une des représentantes de la ville de Talant alors qu'elle tient des propos qui tombent sous le coup de la loi et ne servent qu'à attiser la haine.

L'exigence républicaine d'exemplarité concerne tout le monde, et les élus n'en sont pas exempts. La justice devra trancher et condamnera à n'en pas douter cette personne qui ne mérite en rien de représenter la république et ses habitants.

L'association Plaidoyer Républicain

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Communiqué sur la loi de renseignement https://plaidoyer-republicain.fr/communique-sur-la-loi-de-renseignement/ https://plaidoyer-republicain.fr/communique-sur-la-loi-de-renseignement/#comments Tue, 14 Apr 2015 09:19:29 +0000 https://plaidoyer-republicain.fr/?p=862 ...lire la suite ]]> Le projet de loi relatif au renseignement va être présenté aux parlementaires à partir du 13 avril prochain. Envisagé depuis des mois, il est aujourd'hui présenté comme la réponse gouvernementale aux attentats du mois de janvier. Le député PS Jean-Jacques Urvoas, rapporteur du texte, précise pour sa part que ce texte vise à « légaliser les activités de renseignement ». Or, les dispositions contenues dans ce projet du gouvernement résument un état d'esprit qui n'est vraiment pas « Charlie » ou « 11-janvier ».

En effet, la liste est longue des dispositions de cette loi qui contreviennent à l'idée même de libertés fondamentales. Sous prétexte de sécurité publique, c'est en réalité une surveillance accrue de tout un chacun qui se profile. De nouveaux modes de surveillance seront ainsi développés. Notamment le captage de toutes les données numériques (téléphoniques ou internet) dans un rayon de plusieurs centaines de mètres grâce à de fausses antennes-relais, l'enregistrement instantané de toute saisie sur un clavier d'ordinateur ou encore le déclenchement d'une alarme lors de l'utilisation de certains mots-clés dans les recherches internet. Or, par ce biais, ce n'est pas une lutte contre le terrorisme qui s'engage, mais bien une surveillance de masse. Car pour trier les informations captées, il faudra d'abord les analyser. Donc analyser les données personnelles de n'importe qui, mots de passe inclus.

L'expression souvent employée disant « si vous n'avez rien à vous reprocher, n'ayez crainte » ne peut pas s'appliquer ici. Cela reviendrait à dire qu'un gardien de prison ne surveille que les détenus qui vont commettre une émeute. C'est nier la réalité. L'ampleur de l'arsenal législatif qui va être débattu prochainement doit nous faire réfléchir. Avant tout les citoyens qui sont concernés directement par ce projet, mais aussi les parlementaires, notamment en Côte d'Or. Les élus ne peuvent pas, en l'état, voter ce texte, et ensuite se poser en garants de la loi et du droit. La portée de ce projet de loi va à l'encontre des obligations de la France en termes de droit international des droits humains, et pourrait servir à légitimer légalement un État de surveillance. Ce serait créer un outil qui, dans des mains mal-avisées, n'amènerait rien de bon pour les libertés publiques dans notre pays.

Plaidoyer Républicain, le 10 avril 2015

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Interview : « Remettre la République partout «  https://plaidoyer-republicain.fr/interview-remettre-la-republique-partout/ https://plaidoyer-republicain.fr/interview-remettre-la-republique-partout/#respond Sat, 07 Mar 2015 12:34:07 +0000 https://plaidoyer-republicain.fr/?p=814 ...lire la suite ]]> Interview de Vincent Gautronneau parue dans le Bien Public du 7 mars 2015.

 Il est à l’origine de la première marche citoyenne du 7 janvier, qui a rassemblé près de 5 000 personnes. Trois jours plus tard, Alexandre Emorine organisait la marche historique du 11 janvier.

Vincent Gautronneau : Alexandre Emorine, qu’est-ce qui vous pousse, avec Clément Toulouse, à organiser un rassemblement le soir même du 7 janvier, place Darcy à Dijon ?

Alexandre Emorine : « Ce qui nous pousse, c’est l’émotion. On ne se rendait pas encore vraiment compte de l’ampleur de l’événement, mais on a senti que c’était quelque chose d’exceptionnel. Nous nous sommes sentis citoyens, et nous nous sommes dit que nous ne devions pas être les seuls. Les 5 000 personnes présentes ont montré que ce sentiment était partagé. Nous, on voulait que le choc puisse s’exprimer. Il fallait un canal pour ce choc .On a évoqué l’idée d’un rassemblement Et cela a très vite pris sur les réseaux sociaux. Mais on ne s’attendait pas à une telle mobilisation le soir même.»

VG : Ce soir-là, le mouvement est réellement venu des citoyens et non des habituels partis politiques ou syndicats…

AE : « La notion de mouvement citoyen était vraiment importante. Ce 7 janvier, c’est la République qui était attaquée sur l’un de ses piliers : la liberté d’expression. Tout le monde devait réagir, pas un parti, pas un syndicat. Dans la foule, ce soir-là, il y avait tout l’arc politique. Dire “Je suis Charlie”, c’est dire “Je suis humain”. »

VG : Lors de la marche du dimanche 11 janvier, qui a rassemblé plus de 35 000 personnes, les citoyens étaient-ils encore en tête de cortège ?

AE : « On est resté sur la même volonté citoyenne. Car en plus des journalistes, on a eu des policiers touchés, une attaque antisémite…Le champ des victimes s’élargissait. Quand on a vu tous les débats sur l’exclusion ou non d’un parti, la présence ou non de tel ou tel chef d’État, on s’est dit qu’on ne pouvait pas être dans cette ligne, associé à une volonté politique. Il fallait batailler pour que les citoyens soient en tête, car quand la République est touchée, ce sont les citoyens qui doivent la défendre. Les élus ont d’ailleurs très bien joué le jeu. »

VG : Un peu plus de 50 jours plus tard, que reste-t-il de ce mouvement du 11 janvier ?

AE : « L’émotion est retombée, c’est normal, mais j’ai peur que ses effets bénéfiques aient déjà disparu. C’est comme si le fleuve était sorti de ses berges et qu’on était aujourd’hui dans une décrue de l’esprit de liberté. On sent de la suspicion partout, ce qui n’existait pas le 11 janvier. Le sentiment de repli semble prendre le dessus. Trois jours après le 11 janvier, lors de la sortie de Charlie Hebdo, on a vu que l’état de grâce que j’espérais sur ces questions de liberté d’expression, de droit à l’impertinence, était déjà terminé. Très vite, les réflexes de chapelle, politiques ou religieux, sont revenus, et dès le mercredi, des gens sont montés au créneau contre cette Une de Charlie Hebdo

VG : Et maintenant, donc ? Comment peut-on faire survivre cet esprit du 11 janvier ?

AE : « Si on avait des solutions miracles, ça se saurait. Je pense que cela passe par les citoyens, mais cela ne doit pas venir que d’eux. La solution passe aussi par un climat plus sain, mais le cadre général n’y incite pas. Sans déblocage institutionnel, on n’y arrivera pas. Les citoyens et institutions doivent réussir à converger, sans pour autant oublier les différences d’idées politiques, de religions.»

VG : Les religions, d’ailleurs. Depuis le début de cette série, dans nos colonnes, les autorités religieuses ont mis en avant leur conception de République, qui doit intégrer les religions. Vous n’êtes clairement pas sur la même position.

AE : « Quand j’entends des religieux affirmer que leur religion est compatible avec la République, je bondis. La religion, toutes les religions, sont compatibles avec la démocratie, oui. Mais la République, qui ne doit pas ignorer le fait religieux, a un devoir de neutralité. Je refuse, en tant que citoyen, républicain, laïc, avec des convictions spirituelles ou non, que la loi soit dictée par le fait religieux, car cela n’est pas partagé par tous les Français, pas voté par les citoyens. »

VG : La République doit-elle réaffirmer la notion de laïcité, quitte à heurter certains de ses citoyens ?

AE : « La République ne doit pas promouvoir encore plus la laïcité, elle doit la protéger. De nouvelles lois ne sont pas utiles, il existe déjà une loi, celle de 1905. La laïcité, c’est ce qui garantit la liberté d’expression, la liberté de culte, aussi. Elle permet que personne ne soit inquiété pour ses croyances. Si des gens se sentent heurtés par la laïcité, c’est qu’elle est parfois décrite comme combattant les religions. Pas du tout. La laïcité, c’est ce qui permet la liberté totale de la spiritualité. Si demain les religions étaient associées à l’État, les croyants d’autres religions seraient de fait exclus et discriminés, et c’est la même chose pour les athées et les agnostiques. Toutes les options spirituelles se valent, mais la République ne reconnaît que des citoyens. »

VG : Certains, comme ces Français qui partent faire le djihad en Syrie, semblent malgré tout trouver, dans la religion, une sorte de salut ?

AE : « Si des jeunes se sont radicalisés, c’est par défaut de République, qui n’est plus partout. Quand on ferme, dans certains quartiers, dans des villages ruraux, tous les services publics, la République n’est plus là. Et où la République ne va pas, ce sont les extrêmes qui s’engouffrent. Quand des gens ont la sensation que la République les a abandonnés, tous les extrémismes en profitent. Les politiques en sont totalement responsables car ils ont abandonné certains territoires depuis plus de 40ans.»

VG : La solution vient donc, selon vous, de l’État et de la République.

AE : « On doit remettre la République partout, c’est la priorité. Ensuite, dans le cas de ces personnes qui vont combattre en Syrie, il faut aussi une répression pour que le cadre républicain soit respecté. La République doit savoir se protéger, comme elle l’a fait, symboliquement, le 11 janvier. »

Le Plaidoyer Républicain

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Réaction à l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo https://plaidoyer-republicain.fr/reaction-a-lattaque-terroriste-contre-charlie-hebdo/ https://plaidoyer-republicain.fr/reaction-a-lattaque-terroriste-contre-charlie-hebdo/#comments Wed, 07 Jan 2015 11:56:21 +0000 https://plaidoyer-republicain.fr/?p=744 ...lire la suite ]]> L’horreur. Il n’y a pas d’autre mot. L’attaque qui a eu lieu aujourd'hui, mercredi 7 janvier, dans les locaux du journal « Charlie Hebdo » a fait plusieurs victimes au moment où nous rédigeons ces lignes. Attaquer un organe de presse, s’en prendre physiquement à ses salariés, c’est s’attaquer à la liberté d’expression et au pluralisme des médias. C’est remettre en cause ce droit imprescriptible à l’humour et à l’impertinence. Des journalistes, mais également des policiers, sont à dénombrer parmi les victimes. Ce sont donc les représentants de deux droits fondamentaux qui ont été victimes de cet acte terroriste : droit à l’information comme droit à la sécurité des citoyens. Nous apportons tout notre soutien, si modeste soit-il, aux familles des victimes. Et nous rappelons qu’en France, nul crime ne peut rester impuni. A fortiori lorsqu’il concerne les fondements mêmes de la République.

 

Le Plaidoyer Républicain

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Nos valeurs https://plaidoyer-republicain.fr/qui-nous-sommesnous-contacter/ https://plaidoyer-republicain.fr/qui-nous-sommesnous-contacter/#respond Tue, 21 Jan 2014 11:04:51 +0000 https://plaidoyer-republicain.fr/?p=338 ...lire la suite ]]> Sans être dogmatiques, nous sommes fermes sur nos convictions. Le pluriel ici n'est même pas obligatoire, tant la seule idée de République recoupe, pour nous, tous les combats que nous menons au quotidien : laïcité, égalité des droits, politiques sociales et écologiques radicales. Sans prétendre être exhaustifs sur le sujet, ni même apporter par un miracle venu d'on ne sait où la vérité révélée, nous nous employons à mettre la République au cœur de tous nos combats. Plus précisément, à adopter une grille de lecture républicaine – jacobine – des événements politiques et sociaux français, européens et mondiaux. Dans les combats que nous menons, localement à Dijon comme ailleurs, nous nous efforçons donc toujours de lier intérêt général et pensée républicaine. D'ailleurs, l'un peut-il être dissociable de l'autre ?

Faire vivre le débat autour de questions bien souvent pas assez traitées ou même évoquées est l'objectif de notre association.  Nous nous engageons constamment dans la confrontation d'idée pour faire changer concrètement le quotidien autour de nous.

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