Archives du mot-clé : SYRIZA

2 Commentaires

scahuble-varoufakis-odd_andersen-afpUne fois n’est pas coutume, l’édition du 8 au 14 octobre 2015 du Nouvel Observateur mérite que l’on s’y arrête. En effet, l’occasion est donnée aux lecteurs de connaître un peu mieux Yanis Varoufakis. L’ancien ministre grec des finances de Tsipras qui nous était médiatiquement présenté comme tonitruant, radical et imprévisible. A la lecture de cet entretien au Nouvel Obs, j’avoue en tout cas qu’il est imprévisible. Peut-être est-ce le fait que ma compréhension des évènements soit mauvaise, que ma culture politique se révèle extrêmement faible, mais je crois percevoir dans les déclarations de Varoufakis, au mieux de l’auto-contradiction, ou pire, une tromperie sur la marchandise. ...lire la suite

3 Commentaires

 done dealJe tiens à revenir sur l’accord qui a été signé par Alexis Tsipras lors du sommet européen du 12 juillet dernier. Enormément de choses ont été dites sur le cas de la Grèce. Privatisations, capitulation, plan de rééchelonnement ou de restructuration de la dette, et j’en passe. Finalement, et avec un peu de recul, il apparait de façon certaine que la discussion autour de cet accord a été menée de telle sorte que l’on évacue l’aspect politique de l’accord. L’économie et ses lois naturelles auraient eu raison du Premier Ministre Grec au moment d’apposer sa signature à l’accord. D’autres ont parlé de pistolet sur la tempe, ou ont qualifié Hollande de personne ayant « offert la corde au pendu ». Mais au final, que dit ce protocole d’accord (ou dans la version anglaise, « Memorandum of Understanding », ou "MoU") ? C’est ce que cet article s’attachera à décortiquer, citations à l’appui. ...lire la suite

5 Commentaires

bhlBernard-Henri Lévy est une personne que l’on peut qualifier d’obsessionnelle. Il n’est pas nécessaire de revenir sur les conséquences de ses actes et prises de position en Libye, ou ailleurs dans le monde. Le sujet que nous allons traiter sera celui de la situation grecque. BHL, en symbole du courant des nouveaux philosophes, a choisi de s’exprimer sur la question de la Grèce. Pour comprendre le personnage BHL, je vous incite fortement à aller consulter la vidéo d’Usul qui a fait un travail remarquable de décryptage de la pensée BHL. Animé d’un violent anti-marxisme et d’un anti-communisme primaire, c’est par ce biais que le philosophe s’est fait connaitre dans la sphère médiatique. ...lire la suite

3 Commentaires

bfmtv-porquerollesLes émissions politiques quotidiennes, notamment sur les chaînes d’information en continu, représentent un prêt à penser politique. Il n’y a malheureusement pas la place au débat contradictoire, ce sont souvent les mêmes intervenants qui sont invités, et lorsqu’une musique différente est jouée, les personnes se retrouvent vite seules pour défendre leur point de vue. Nous constatons également que des présentateurs font surtout office d’agent de la pensée, souvent libérale qui plus est.

L’affaire qui mérite d’être expliquée aujourd’hui est une séquence passée en direct dans l’émission BFM Story, animée par Olivier Truchot. Les deux invités du lundi 29 juin 2015 étaient Philippe Dessertine et Jacques Généreux. Le sujet sur lequel les protagonistes étaient invités à réagir concernait la Grèce, le référendum proposé par Alexis Tsipras et une éventualité de sortie de la Grèce de l’Eurogroup.

truchotJacques Généreux a tenté de développer son propos en étant sans cesse coupé, afin de défendre l’idée que l’appel au vote populaire est une solution honorable de sortie de crise. Bien sur, ce n’était pas l’avis du très libéral Dessertine et encore moins d’Olivier Truchot. Jacques Généreux a pointé le fait que si le gouvernement Tsipras chutait, ce ne seraient pas des individus très recommandables qui risquaient d’arriver au pouvoir. Commentaire de Truchot : « Syriza est allié au parlement avec les Nazis grecs ». Pas de possibilité pour dénoncer cette désinformation éhontée, et le tour est joué.

Non, Syriza n’est en aucun cas allié avec Aube Dorée. Il y a une alliance avec le Parti ANEL, parti qui depuis le début s’est toujours opposé aux politiques d’austérité et aux mémorandums. Parti souverainiste ? Oui. Parti de droite ? Oui. Or, le système politique grec fait que c’est Syriza qui donne la ligne politique du pays. De plus, les partis de gouvernement se sont mis d’accord non pas sur tout un programme (certains points étant inconciliables entre eux), mais sur une base à minima de sortie de la crise humanitaire et de retour à la souveraineté du peuple grec. Mais ça, personne (ou presque) n’en parle dans les médias français. Nous payons une redevance pour être désinformés. Olivier Truchot est par conséquent un imposteur qui ne devrait pas être considéré comme journaliste. Ce n’est qu’un propagandiste libéral et populiste patenté, qui devrait s’annoncer comme tel.

Arnaud GUVENATAM

tsipras 1La victoire de Syriza le 25 janvier 2015 est porteuse d’espoirs en Europe. Au-delà du fait que le peuple grec a choisi sa voie pour sortir de l’ornière, tous les regards à gauche se portent sur eux. Cela va être l’occasion de voir si la stratégie de rapport de force au sein de l’Union européenne et de la zone Euro est un élément pertinent dans le débat. En effet, trois thèses ont été défendues depuis un certain nombre d’années. ...lire la suite

2 Commentaires

La phrase de Jean Ziegler n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. Il y a quelques Ziegler_3_textesemaines, il déclarait dans le Point que « Parti et socialiste sont devenus des gros mots pour les classes travailleuses ». Il n’est pas la peine de se voiler les yeux, Cela fait un certain nombre d’années que les partis politiques sont totalement décrédibilisés. On apprend dans cette étude, mais d’autres illustrent le même phénomène, que seuls 8% des français ont confiance dans leurs partis politiques. Le total de ceux ne faisant pas du tout, ou plutôt pas confiance s’élève à 92%. Par conséquent, il n’y a pas de raison que les partis de gauche fassent exception à ce phénomène, eu égard aux résultats électoraux obtenus depuis 2012 et la politique menée par le gouvernement. On pourra arguer du fait qu’une fois le constat posé, finalement peu d’alternatives sont à l’ordre du jour. Et c’est vrai. Et si en lieux et places des partis traditionnels, des mouvements citoyens se constituaient ? ...lire la suite

3 Commentaires

jourdecolereIl faut se l’avouer, nous vivons une époque vraiment particulière. Une présidence et un gouvernement élus sur un programme de Gauche, une politique finalement assez peu ragoûtante. Les déceptions et la résignation gagnent du terrain chaque jour et les discours dogmatiques sur les bienfaits du libéralisme font office de messes quotidiennes. Nous voyons que le peuple est en colère, une colère multiforme. La démonstration en a été faite lors du « jour de colère », à en croire toutes les explications qui en ont été données. Cette petite manifestation (15 000 personnes) nous a profondément choqué. ...lire la suite

3 Commentaires

BastilleJe reprends le clavier pour développer une pensée qui m’occupe l’esprit depuis un bon moment. Quelles sont donc les raisons d’être du Front de Gauche ? Il y en a pléthore. L’alternative aux politiques d’austérité, le développement d’une 6ème République sociale, la fin de l’inégale répartition de la richesse, de même que le développement des solidarités et la sortie concrète de la logique de pensée libérale sont autant d’objectifs que nous nous sommes fixés depuis 2009. Nous nous attelons collectivement à mener ces batailles, tant sur le plan culturel que sur le plan politique. ...lire la suite

1 Commentaire

pasokComme chacun le sait, le PASOK est le Parti politique de centre gauche qui a régné de nombreuses années sur la Grèce. Après la fin de la dictature des colonels, la gauche sociale-démocrate incarnée par le PASOK et la droite classique se sont souvent passés le pouvoir et ont géré la Grèce ainsi. Mais en 2008, la crise financière a changé la donne. ...lire la suite