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Dijon a connu une mobilisation sans précédent lors de la manifestation du 11 janvier 2015. Nous parlons de 35 à 50 000 participants. Au total, deux marches citoyennes ont eu lieu. La première, réaction immédiate et émue, au soir de la terreur générée par l'inhumanité qu'a subit la rédaction de « Charlie Hebdo » avait réuni entre 3000 et 5000 personnes. Clairement il fût démontré qu'elle était spontanée et d’initiative citoyenne: « Plus de trois mille personnes en tout, qui avaient répondu à l’invitation lancée sur les réseaux sociaux mercredi après-midi. ». Au reste, la seule prise de parole qui a eu lieu lors du premier rassemblement était citoyenne. Nous vous invitons d'ailleurs à voir le reportage photos de Bertrand Chambarlhac traitant de cet évènement spontané. ...lire la suite

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charlie amourLe drame est immense, partout des femmes et des hommes se sont levés contre cette barbarie pour crier haut et fort « Je suis Charlie ». Ce message est grand et beau, il symbolise le soutien indéfectible que chacun d’entre nous apporte aux familles des disparus, au monde de la presse et il permet aussi en quelque sorte de nous rassurer. Oui, malgré leurs convictions différentes, les français ont peur aujourd’hui, nous avons tous été touchés par cet acte inqualifiable et nous éprouvons tous de la compassion dans son étymologie première, souffrir avec. Alors que faire pour ne pas sombrer, que faire pour ne pas céder à la panique ? ...lire la suite

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L’horreur. Il n’y a pas d’autre mot. L’attaque qui a eu lieu aujourd'hui, mercredi 7 janvier, dans les locaux du journal « Charlie Hebdo » a fait plusieurs victimes au moment où nous rédigeons ces lignes. Attaquer un organe de presse, s’en prendre physiquement à ses salariés, c’est s’attaquer à la liberté d’expression et au pluralisme des médias. C’est remettre en cause ce droit imprescriptible à l’humour et à l’impertinence. Des journalistes, mais également des policiers, sont à dénombrer parmi les victimes. Ce sont donc les représentants de deux droits fondamentaux qui ont été victimes de cet acte terroriste : droit à l’information comme droit à la sécurité des citoyens. Nous apportons tout notre soutien, si modeste soit-il, aux familles des victimes. Et nous rappelons qu’en France, nul crime ne peut rester impuni. A fortiori lorsqu’il concerne les fondements mêmes de la République.

 

Le Plaidoyer Républicain

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La phrase de Jean Ziegler n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. Il y a quelques Ziegler_3_textesemaines, il déclarait dans le Point que « Parti et socialiste sont devenus des gros mots pour les classes travailleuses ». Il n’est pas la peine de se voiler les yeux, Cela fait un certain nombre d’années que les partis politiques sont totalement décrédibilisés. On apprend dans cette étude, mais d’autres illustrent le même phénomène, que seuls 8% des français ont confiance dans leurs partis politiques. Le total de ceux ne faisant pas du tout, ou plutôt pas confiance s’élève à 92%. Par conséquent, il n’y a pas de raison que les partis de gauche fassent exception à ce phénomène, eu égard aux résultats électoraux obtenus depuis 2012 et la politique menée par le gouvernement. On pourra arguer du fait qu’une fois le constat posé, finalement peu d’alternatives sont à l’ordre du jour. Et c’est vrai. Et si en lieux et places des partis traditionnels, des mouvements citoyens se constituaient ? ...lire la suite

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Pourquoi-Debout-la-Republique-est-devenu-Debout-la-France-Parce-que-la-France-est-en-danger-selon-Laurent-JacobelliCe samedi 27 décembre sur I-Télé intervenait Laurent Jacobelli (délégué national du parti de Nicolas Dupont-Aignan), questionné par Claude Askolovitch. La première question du journaliste fut une demande d'éclaircissement : « pourquoi passer de Debout la République à Debout la France ? ». Voici ce qui est répondu par M. Jacobelli  « Aujourd'hui ce n'est plus la République qui est en danger, c'est la France, la France en tant que nation, en tant qu'entité. Et c'est pour ça qu'on a voulu envoyer cet appel aux Français : Debout la France. » La réponse peut paraître innocente, elle ne l'est malheureusement pas. Elle témoigne d'une droitisation stratégique et d'un changement de valeurs. Que l'on s'entende bien, personne au Plaidoyer Républicain ne se sent proche de feu « Debout la République » et de ses prises de positions contradictoires, tendancieuses et (trop) variées. Mais il s'y trouve quelques républicains sincères à qui l'on se doit de parler. Non pour prêcher la bonne parole, mais pour engager une discussion politique. ...lire la suite

Nous entendons parler à longueur de journée de la loi Macron comme étant une « disposition législative relative à la libération de la croissance ». Penser une seule emmanuel-macron_5020192seconde qu’une majorité de gauche ait été élue pour faire cela aux salariés est une bien mauvaise plaisanterie. Le débat se concentre sur des questions centrales au niveau de l’organisation du travail. Au premier rang de cela, les dimanches travaillés qui seront multipliés. Pierre Joxe, figure de la gauche française, pointe le fait que cela ne profitera exclusivement qu’aux grosses firmes du commerce. La conséquence immédiate étant caractérisée par une concurrence déloyale avec le commerce de proximité. Tout cela est entendu et ne souffre d’aucune contestation. Mais finalement, ce n’est pas forcément sur ce point de la loi que l’indignation qui nous anime se cristallise. Nous allons expliquer pourquoi il était couru d’avance que le Parti Socialiste, et plus particulièrement sa branche minoritaire au pouvoir, allait se vautrer dans ce qui est une attaque en règle contre les fondamentaux républicains. Comme dirait l’autre, au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Ajoutons qu’il est une nouvelle fois pénible de dire que nous avions raison, à gauche. ...lire la suite

La situation politique de notre pays – et plus largement de notre continent – est plus qu'alarmante. Replis sur des identités religieuses ou ethniques deviennent une norme là où la république n'est pas. Ou plutôt là où elle n'est plus. Une immense partie du spectre politique, syndical et social de notre pays a abandonné toute grille de lecture républicaine des événements pour se concentrer exclusivement sur ce que Lénine appelait du « trade-unionisme » sans dimension politique véritable. Oui, la résolution de problèmes immédiats est Valmy vive la nationcentrale pour la vie des citoyens. Mais ce n'est pas une fin en soi. Il faut revenir à certains fondamentaux pour donner un objectif de fond à une action politique tournée vers l'émancipation humaine. Pour cela, il nous faut lutter contre la triangulation réalisée par les adversaires de la République. Il est donc impossible de commencer cet article sans poser comme préalable le fait que non, le FN n'est pas un parti républicain. Non, ses propositions ne rentrent pas dans le cadre du vivre ensemble à partir du moment où ils souhaitent instaurer une citoyenneté à deux vitesses, exclure de la communauté nationale toute une frange de la population et refuser l'essence même de la République Française : son universalisme. Les partisans de Marine Le Pen, ainsi que ceux de l'UMP, passent leur temps à se réclamer de la nation, à promouvoir et employer ce terme jusqu'à ce que les gens fassent irrémédiablement le lien défense de la nation = extrême-droite. Quel hold-up ! Les descendants idéologiques des émigrés de Coblence, des royalistes et des antirépublicains seraient les défenseurs du cœur politique de la République ? Impossible. Comment cette notion de nation est passée de la gauche à la droite de l'échiquier politique, et pourquoi les républicains doivent s'en ressaisir ? ...lire la suite

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L’an dernier, Manuel Valls a utilisé les moyens judiciaires afin de faire dissoudre tout un réseau de deux groupuscules fascistes : les Jeunesses Nationalistes ainsi que l’œuvre Française. Les raisons étaient légitimes, puisque ces organisations se situaient hors du champ de la République. Des figures de ces mouvements comme Serge Ayoub, que l’on ne présente plus, ou encore Alexandre Gabriac, ancien du FN célébrant la mémoire de Mussolini étaient des représentants influents de ces mouvements fascistes. ...lire la suite

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La montée de Marine Le Pen, le retour de Nicolas Sarkozy et la validation médiatique deszemmour thèses xénophobes d’Eric Zemmour et de Laurent Obertone confine à l’anti-républicanisme le plus primaire. La rédaction du Plaidoyer Républicain vous invite à regarder le formidable reportage diffusé dans Infra-Rouge sur France 2. Ce dernier a pour principale caractéristique de tordre le coup aux thèses de ces sinistres individus : le « fameux » lien entre délinquance et immigration. Le reportage montre admirablement qu’aucun lien sérieux ne peut être établi entre ces deux paramètres. La méthodologie est absolument inattaquable, et c’est pour cette raison que j’ai décidé de la reprendre trait pour trait afin de livrer une analyse des chiffres officiels sur la commune de Dijon. ...lire la suite

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arton22365-a41c8On en sait un peu plus sur le nouveau parti politique que vont lancer Alain Soral et Dieudonné. C’est la magie d’internet, le congrès fondateur de « Réconciliation Nationale » est disponible sur les plateformes vidéo en tous genres. Le tout est extrêmement long à regarder, à analyser et à digérer tant la logorrhée est interminable. Habitué des vidéos de Soral pour comprendre sa pensée et tenter de décortiquer les écueils dans lesquels il fait tomber les gens, j’avoue que cette vidéo a été particulièrement compliquée à remettre en ordre. Alors quel est leur projet, peut-on dire a priori que leur parti sera antisémite, d’extrême-droite type fascisant « gauche du travail, droite des valeurs », ou y-a-t-il une inflexion dans le discours justifiant ainsi la création d’un parti politique ? ...lire la suite